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Utilitarisme et justice pénale
20 avril 2006

En savoir plus sur "Pourquoi punir" : critiques presse, préface, sommaire, bibliographie

Pourquoi punir ? a fait l'objet de trois recensions principales :

1. Une recension (2000 mots environ) dans la Revue Internationale des Livres et des Idées (Janv-Fév. 2008), de Yves Citton, disponible ici. En voici les 2 dernières phrases :

"Rares sont les ouvrages de philosophie appliquée qui se lisent avec autant de plaisir et autant de profit. Excellente introduction à l’approche utilitariste, dont il contribue à la réhabilitation, réflexion très éclairante sur certains angles morts des débats sécuritaires actuels, Pourquoi punir ? propose une expérience de lecture aussi rafraîchissante que vivifiante."

2. Une recension (4800 mots) dans la Revue de Droit Internationale et de Droit Comparé (2007 / 01), de Thibault Slingeneyer, non disponible en ligne.

3. Un compte-rendu dans la Revue benthamienne (mars 2007), de Marie-Laure Leroy. Extrait :

"Son caractère synthétique fait de l'ouvrage de Xavier Bébin le point de départ d'une réflexion stimulante qui évite le piège des contresens habituels sur l'utilitarisme. Par son effort de mise en relation de résultats de recherche puisés dans plusieurs domaines du savoir, le projet est légitime. On appréciera également le souci d'effectuer un va-et-vient permanent entre théorie et pratique, afin d'en conclure des recommandations de politique pénale fondées en raison : clair et bien conduit, le propos s'appuie sur des exemples concrets qui confèrent à l'argumentation son intérêt et son dynamisme."

Par ailleurs, Pourquoi punir ? a été préfacé par Alain-Gérard Slama, universitaire et éditorialiste au Figaro et à France Culture. En voici la première phrase.

"Dans la masse des essais inspirés par la crise, et qui s’évertuent à faire le bien de l’humanité contre elle-même en ressassant les mêmes principes de droit, les mêmes valeurs, les mêmes bonnes intentions morales, voici une étude originale, neuve, pétillante d’intelligence, qui s’efforce d’aller jusqu’au bout d’une pensée". Pour lire la suite, cliquez ici ou ici

Pour voir le sommaire complet, cliquez ici ou ici

Pour voir la bibliographie, cliquez ici

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Commentaires
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Il s'agit des explications de nature fonctionnaliste que donne Michel Foucault dans Surveiller et Punir. <br /> Il existe deux paradigmes fonctionnalistes : selon le paradigme « fort », tous les phénomènes sociaux ont des conséquences bénéfiques (ou, selon le point de vue adopté « maléfiques »), et ce sont ces conséquences qui expliquent leur existence. Par exemple, pour le conservateur, tout contribue à la cohésion sociale, et pour le radical, tout contribue à l’oppression. Selon le paradigme « faible », les phénomènes sociaux qui ont des conséquences bénéfiques non intentionnelles peuvent en partie être expliqués par ces conséquences. <br /> Cela paraît un peu compliqué comme définition, mais il s'agit d'un mécanisme simple (et le plus souvent faux). Pourquoi, par exemple, les esclaves de l'antiquité croyaient-ils à la supériorité naturelle de leurs maîtres ? Parce que, diront les fonctionnalistes, cette croyance était utile aux dominants et renforçait l'ordre social existant. Marx utilisait aussi beaucoup d'explications fonctionalistes ; voir l'article d'Elster http://www.geocities.com/hmelberg/elster/AR82MFGT.HTM . <br /> Foucault, quant à lui, avance que la prison (et l'école, et l'usine, etc.) au 19ème siècle a pour "fonction" de dresser ou discipliner les individus, et en déduit que l'existence de la prison et son fonctionnement peuvent s'expliquer par cette fonction. <br /> J'essaie de montrer dans mon livre que ce type d'explications ne tient pas la route en sciences sociales. Pour plus de précisions, voir les articles de Jon Elster sur le sujet.
C
Avant de découvrir précisément votre travail, puis-je me permettre une petite question ? Qu'entendez-vous donc par " fonctionnalisme foucaldien" ? <br /> Dans l'attente de vous lire, bien à vous.
X
Non, mais mon chapitre sur la condamnation des innocents prend une résonnance particulière après cette affaire...
E
Avez-vous écrit ce livre à cause de l'affaire d'OUTREAU ?
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